Communauté de paroisses Sainte-Hélène du Hérapel

COCHEREN - BELLE ROCHE

EGLISE DE LA STE TRINITE
jeudi 5 janvier 2012
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Cocheren est une charmante ville frontière, située au pied de la colline du Hérapel et qui témoigne d’un riche passé archéologique. La visite du site réjouira dons les amateurs de vielles pierres. Cocheren comprend 3430 habitants sur le village te la cité.

La construction de l’église actuelle remonte à 1827. Ce n’était pas encore le bel édifice d’aujourd’hui car de nombreuses améliorations et rénovations seront apportées au cours des XIXe et XXe siècles, notamment la construction de l’actuel clocher, haut de 54 mètres en 1888.

L’église actuelle orientée sud/nord occupe l’emplacement d’une ancienne chapelle et en partie sur le cimetière de l’époque. Elle a pour patron la Sainte-Trinité. Comme autels latéraux : la Vierge Marie et Saint Joseph.

Il est plus probable que l’église d’aujourd’hui soit le troisième édifice religieux connu ou modifié. Il est orienté avec entrée sud. Il n’y a pas d’explication ou d’anecdote visant à expliciter le fait que l’église soit dédiée à la Sainte Trinité. Seul un éclaircissement théologique concernant la question trinitaire peut être évoquée pour satisfaire les esprits curieux par rapport au nom de la paroisse !

Les historiens supposent qu’elle fut édifiée dès le début du christianisme dans la vallée de la Rosselle. Elle aurait été construite en l’honneur de Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin. La tradition locale rapporte en effet que Sainte Hélène aurait séjourné au Hérapel vers 293. Accompagnant son fils à Trêves, elle s’est certainement rendue dans d’autres villes importantes à l’époque romaine ; il n’est pas exclu par conséquent que lors de ses déplacements elle ait emprunté la voix Mayence (Mainz) - Metz qui passait au pied du Hérapel.

Selon les époques, le modeste oratoire a attiré les pélerins. Il est notamment très fréquenté avant la première guerre mondiale. Plusieurs fois détruite et reconstruite au même endroit, la chapelle se trouvait dans une grotte naturelle surplombée par un important rocher
Le 7 mai 1991, une forte sécouse minière a fait basculer le rocher qui l’entraine dans sa chute vers la vallée. Il est curieux de constater qu’après le départ des romains, le Hérapel a été craint pendant plusieurs siècles en raison de soi-disant esprits païens qui s’y trouvaient.

Le filet d’eau qui coule à côté de l’endroit où se trouvait la chapelle avait, selon la tradition orale, des effets curatifs contre les maladies des yeux. Aujourd’hui, cette eau n’est plus potable, victime des traitements utilisés pour la culture des terres situées sur le plateau.
Après le péril du 7 mai 1991, divers financements ont permis la restauration et la rénovation de la chapelle Sainte Hélène.


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